C'est le titre d'une note d'Alain Trannoy et Etienne Wasmer pour le Conseil d'Analyse Economique, disponible ici. Les propositions en matière de dépenses fiscales et de taxation ont évidemment attiré mon attention: mettre progressivement un terme aux aides à la pierre (qui, en solvabilisant la demande, sont captées par les propriétaires sous forme de hausse des prix) et taxer la détention plus que la transaction. Rien que du bon sens, même si la taxation de la détention pose des problèmes qui ne sont pas mentionnés par les auteurs (quid des propriétaires qui n'ont pas les ressources pour acquitter les taxes sur des biens dont la valeur de marché a augmenté, ou de ceux qui vendent à un moment où les prix sont en décrue, et ont payé comme détenteurs une taxe sur une valeur fictive qu'ils n'ont jamais réalisée?)
Plus généralement, au moment où le gouvernement s'intéresse à la politique familiale, j'espère qu'il va également se pencher sur la politique du logement, et notamment sur les dispositifs d'aide à la pierre et de défiscalisation qui, comme l'écrivent les auteurs de la note, "coûtent cher pour une efficacité peu évidente"...
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